Pondichéry, situé dans l’état du Tamile Nadu, une ville où une minorité francophone est présente. Son passé colonial avec la compagnie des indes reste ancré dans l’histoire de la ville. Le quartier français avec ses noms de rues français et tamouls, ses trottoirs, l’évacuation des eaux usées qui desservent les habitations participent aux prix élevés de l’immobilier, quartier qui reste l’un des plus chers de la ville.
Nous visiterons les environs de Pondichéry.
Dans cet ancien comptoir français, les rues sont très animées et encombrées, un concert de klaxons y est permanent. Outre le quartier français aux demeures coloniales, vous pourrez y découvrir le Lycée français, où l’on dispense des cours en français de grande qualité, car lors de mon passage dans une boulangerie française de Pondichéry, je serai servi par une jeune vendeuse indienne qui s’exprime dans un français parfait. Je lui demanderai naturellement si elle a vécu en France. Elle me répondra fièrement qu’elle n’est jamais allée en France, mais qu’elle a étudié au lycée français de Pondichéry.
Vous pouvez découvrir un Ashram, c’est un lieu où le calme règne, on y médite. Mais aussi de nombreuses églises et de temples hindouistes.
Du côté de la plage, vous pourrez y voir la statue de Gandhi. Les autres quartiers de la ville possèdent parfois des habitations fortement colorées et très souvent des noms leur sont donnés. D’autres parfois réalisées entièrement en feuilles de palmier.
Dans les rues des taxis écolos, ces tricycles à pédales et un peu moins les triporteurs à moteur.
Je rencontrerai des écoliers en uniforme, car l’école se fréquente en uniforme et chaque école possède ses couleurs.
Vous pouvez y rencontrer des vaches, parfois impressionnantes.
Par deux fois je croiserai un vendeur de citron et à chaque fois, il arborera fièrement les fruits qu’il a cueillis devant l’objectif de mon appareil photo.
Je découvrirai la bénédiction des véhicules et de leurs conducteurs par un prêtre de Pondichéry. Surtout, n’oublié pas la fameuse voiture indienne, la TATA.
La femme du pêcheur vient quotidiennement à la villa où je suis logé. Une longue négociation s’engage chaque fois. Une fois le prix devenu ferme et définitif, elle prépare le poisson sur le trottoir. Un exemple de menu dégusté chez l’habitant : yaourt aux oignons, poisson, viande de bœuf, escargots, poulet tandoori, riz. Je dégusterai ce repas (très épicé comme traditionnellement en inde) déposé sur une feuille de bananier, assis en tailleur, entouré de mes hôtes. Deux heures après, ma gorge fumait encore !
Pendant mon séjour, c'est la période de la fête des lumières qui dure neuf jours. Sur la route, je croise donc des chars décorés qui se dirigent vers la ville. La nuit, ils s'illuminent et font le tour de la ville. Un prêtre qui se trouve à bord des chars bénit les habitants.
Ne pas louper le Sunday Market ! Chaque dimanche soir, les commerçants étalent les stocks de marchandises à vendre sur les trottoirs. Le shopping se fait à partir de 18 heures.
Visite d'une fabrique d'encens.
Courageux ouvriers qui, sous un soleil de plomb, bravant la chaleur et la réverbération aveuglante du soleil sur les monticules de sel, à mains nues, chargent des kilos de sel par jour pour seulement quelques roupies si durement gagnées.
Malgré leur maigre salaire, ils ne me demandent pas d'argent mais quelques carres de chocolat, une denrée de luxe en Inde qui se vend très cher.
Les familles indiennes se rendent à la plage.
Le contraste des couleurs est saisissant...
Mahabalipuram est un village célèbre pour ses monuments. C'est d'ici que la dynastie Pallava rayonna entre leVIe et leVIIIe siècle.
Ce site est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984.
Admirer la boule de beurre de Krishna, énorme rocher dont on se demande comment il fait pour tenir à cet endroit.
Ici, les ateliers de sculpture sur granite y sont nombreux.
Je visiterai également Auroville une ville située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry. Elle fut créée en 1968 par une Française, Mirra Richard, plus connue sous le nom de La Mère compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo.
Auroville a pour vocation d'être, selon les termes de sa conceptrice, le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités.
Aujourd'hui, les habitants d’Auroville sont issus d'une trentaine de pays et sont organisés en plusieurs unités de travail : agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat, etc...
J’assisterai à une cérémonie de baptême au sein d’une forêt et qui consiste à raser la tête des enfants et ensuite appliquer du safran sur leur tête afin de les protéger du soleil.
J’irai, accompagné de la famille indienne qui m’accueille, au sein d’un orphelinat pour offrir des repas et des cadeaux aux petits orphelins. Je quitterai l’endroit bouleversé et admiratif de cet homme quelque peu âgé qui dirige l’établissement et qui voue un amour immense a ces enfants.